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Agissons avant la naissance des chatons!

Si vous nourrissez des chats errants il devient URGENT de penser à les faire stériliser, surtout s’il s’agit de femelles : dès le mois de janvier, elles peuvent retomber en chaleur !

Actuellement, nous pouvons vous aider pour la stérilisation des chats errants (département 33).

Lorsque les chatons seront nés, le problème sera beaucoup plus compliqué à régler, nous serons débordés par les demandes d’aide et hélas tous les chatons ne trouveront pas une famille et beaucoup seront voués à vivre toute leur vie comme chat errant !

Sachez qu’il existe une solution pour la capturer (même très sauvage) et la stériliser.

Pour tout renseignement ou demande :
06 82 00 91 41  ou chatserrants.edc33@gmail.com

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STOP à la misère des chats errants : la stérilisation comme seul remède !

Cette année, nous sommes très inquiets du peu d’appels reçus pour des demandes de stérilisation de chats errants, par rapport à la même période, les années précédentes. La période de reproduction a débuté, et l’apparition de nombreuses portées de chatons va rendre la situation catastrophique. 

Selon les statistiques, seul un chaton sur douze trouvera un foyer. Nés chez des particuliers ou bien dans la rue, les chatons se comptent effectivement par milliers chaque année, en Gironde. Ceux qui ne trouveront pas de famille sont voués à une vie misérable. Abandonnés au moment des vacances ou livrés à eux-mêmes après le sevrage de la mère quand ils naissent dans la rue, ils survivent comme ils peuvent, quand ils ne sont pas ramassés par la fourrière et euthanasiés faute de place pour les recueillir. Chassés, malnutris, malades, poussés par leurs hormones à se reproduire à un rythme effréné (2 à 3 portées par chatte du printemps à l’automne), tel est le devenir des chats des rues, causé par leur surpopulation.

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Deux solutions pour tenter d’enrayer le problème

La première consiste à recueillir un maximum de chats et de chatons pour les soigner et les faire adopter. Ceci permet d’en sauver quelques dizaines (voire centaines au mieux) par an et par association. Toutefois, cette solution ne suffit pas à limiter la croissance des populations de chats errants qui se chiffre en milliers (voire dizaines de milliers) par an, et il n’y a, de toute façon, pas assez de foyers d’adoption pour tous.

La deuxième solution est celle que l’École du Chat Libre de Bordeaux applique depuis sa création en 1999 : nous avons choisi de prendre le problème à la base et de faire stériliser les chats des rues de manière systématique et en grand nombre. Cela ne nous empêche pas d’accueillir en parallèle des chats et des chatons en vue de leur adoption.

Aujourd’hui, la deuxième solution est communément reconnue comme la plus efficace, mais encore trop peu d’associations ont les moyens de l’appliquer à grande échelle. L’arrêté du 3 avril 2014 précise que les communes doivent gérer les populations de chats errants sur leur territoire, en privilégiant des campagnes de stérilisation puis de remise en liberté. Pourtant, la mise en application de la loi tarde encore dans la plupart des municipalités.

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Stérilisation et réduction du nombre de naissances

Dans le but de sauver un maximum de chatons nés dans la rue en leur trouvant une famille, il faut absolument réduire le nombre de naissances en amont. En effet, nous avons un nombre de places limité par le nombre de familles souhaitant adopter. Chaque été, l’association, comme toutes les autres, doit ainsi malheureusement refuser de prendre en charge des dizaines de chatons.

L’École du Chat Libre de Bordeaux a choisi de faire stériliser un maximum de chattes errantes. Cela implique donc parfois l’interruption de leur gestation pendant l’opération. Les places libres en famille d’accueil sont réservées aux chatons de plusieurs semaines, craintifs pour la plupart, car n’ayant pas été habitués à la présence proche et bienveillante de l’Homme, que nous prenons le temps de sociabiliser afin de leur trouver une famille. Les responsables de l’association assument pleinement ce choix : à défaut de pouvoir tous les sauver, le sacrifice de chatons âgés de plusieurs semaines, voire de 2 ou 3 mois, est à leurs yeux bien plus choquant que l’interruption d’une gestation au moment de la stérilisation.

L’École du Chat Libre de Bordeaux fait adopter plus de 200 chatons par an, chatons sauvageons qu’elle enlève de la rue afin de leur procurer une meilleure vie. Elle fait stériliser une centaine de chattes gestantes par an (sur un total de plus d’un millier de chats errants opérés chaque année), ce qui équivaut à éviter la naissance d’au minimum 400 chatons, en ne comptant qu’une seule portée par minette. Si on laissait naître ces 400 chatons au chaud en famille d’accueil, qui s’occuperait des 200 chatons plus grands et craintifs que l’association prend normalement en charge chaque année ? Comment arriverions-nous à trouver une famille d’adoption pour tous ? Dans quelles conditions les chattes errantes sauvageonnes passeraient-elles au moins 2 mois de leur vie (le temps de mettre bas et de sevrer leurs chatons) ? Ces chiffres et ces constatations parlent d’eux-mêmes et constituent notre unique motivation.

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Des étapes nécessaires à leur bien-être

A toutes les personnes qui nourrissent des chats errants et qui sont réticentes à l’idée de les capturer pour les faire stériliser, voici quelques vérités à connaître.Oui, il faut en passer par une courte période de jeûne pour attraper les chats. Ce n’est pas dangereux pour eux.Oui, il faut parfois utiliser des cages-piège pour attraper les chats, c’est la méthode la plus fiable, la plus éthique et la moins risquée pour tous. C’est indolore.Oui, tous les chats même les plus méfiants peuvent être attrapés avec une cage-trappe. Il suffit de suivre quelques conseils simples mais efficaces.Oui, les chats sauvages passent obligatoirement par un état de crainte et de stress pendant le processus. C’est pourquoi on les manipule le moins possible.Oui, comme toute chirurgie, la stérilisation comporte une infime part de risque. Cela en vaut toutefois vraiment la peine.Oui, les chats errants doivent rester enfermés le temps de la capture et d’une courte convalescence. C’est nécessaire pour leur bien-être futur.Oui, après quelques heures/jours de méfiance, les chats stérilisés reprennent leurs habitudes sur leur lieu de vie.Oui, l’opération coûte cher, mais s’il s’agit de chats errants, associations, vétérinaires ou mairies peuvent vous aider.Oui, la stérilisation améliore grandement leur santé et leurs conditions de vie. C’est leur passeport bien-être !

À lire aussi : Urgence stérilisation !

La stérilisation des chattes gestantes

Depuis sa création, l’École du Chat Libre de Bordeaux a fait le choix de faire stériliser un maximum de chattes errantes avant la naissance de leurs petits. Cela implique donc parfois l’interruption de leur gestation pendant l’opération. Les places libres en famille d’accueil sont ainsi réservées aux chatons de plusieurs semaines nés dans la rue, craintifs voire malades pour la plupart, que nous prenons le temps de sociabiliser afin de leur trouver une famille définitive.

Les responsables de l’association assument pleinement ce choix : le sacrifice de chatons âgés de plusieurs semaines, voire de 2 ou 3 mois, en les laissant livrés aux dangers de la rue (le taux de mortalité parmi les chatons nés dans la rue est très élevé), est à leurs yeux bien plus choquant que l’interruption d’une gestation au moment de la stérilisation.

En ce moment, la majorité des chattes errantes sont gestantes. Il y a urgence à les faire stériliser avant le boom des naissances ! D’après les statistiques, seulement 1 chaton sur 12 trouve un foyer d’adoption.

N’hésitez pas à diffuser nos tracts et affiches pour nous aider à faire passer le mot !

À lire aussi : De nombreux chatons en danger dans la rue

Urgence stérilisation !

On le répète sans cesse : il est primordial de faire stériliser les chattes errantes dès que la décision de les nourrir est prise. En effet, une chatte qui trouve facilement à manger sera bien plus apte à se reproduire. Si on attend avant d’agir, le risque qu’elle ramène une portée de chatons au point de nourrissage dès le printemps est très élevé.

L’idéal est d’intervenir avant les premières chaleurs. Attendre que la chatte commence à grossir pour s’inquiéter et réagir n’est pas une bonne idée. À peine vous serez-vous rendu compte de son état, qu’elle vous aura ramené ses petits !

Actuellement, de nombreuses chattes sont en chaleur ou déjà gestantes. Il est donc nécessaire d’agir au plus vite pour limiter au maximum les naissances de chatons non désirés qui ne trouveront pas tous une famille d’adoption, surtout s’ils sont craintifs. Même gestante, une chatte peut être stérilisée. 

La gestation et la mise bas ne sont pas sans danger pour les minettes, quel que soit leur âge. Les plus jeunes peuvent avoir une portée dès l’âge de 6 mois, alors que leur propre développement n’est pas terminé. Pour les plus âgées, enchaîner les gestations est dangereux, d’autant qu’elles peuvent avoir des chatons jusqu’à la fin de leur vie (il n’y a pas de ménopause chez les chattes !).

N’hésitez pas à faire circuler ces informations autour de vous, si vous connaissez des personnes qui nourrissent des chats errants.

Contact : 06 82 00 91 41 ou chaterrants.edc33@gmail.com

Une situation préoccupante

La majorité des chattes errantes ont déjà eu une à deux portées de chatons cette année. Avec le réchauffement climatique, la pause hivernale dans le cycle de reproduction des chats des rues est de moins en moins marquée. Même les chattes allaitant leurs petits peuvent retomber en chaleur. 

De nombreuses chattes des rues étaient encore gestantes au mois de novembre. Il faut poursuivre les campagnes de stérilisation pour ne pas assister à une nouvelle vague de naissances : de nombreux jeunes chatons ne survivraient pas à l’hiver ! 

Nous pouvons vous aider.

Mission stérilisation (vidéo)

En mars 2021, dans un petit village de Gironde, un monsieur fait appel à l’association pour attraper et stériliser une vingtaine de chats avec l’accord et le financement de la mairie. Professionnelle de l’audiovisuel, Pauline Cottaz a accompagné les bénévoles sur le lieu de capture pour filmer l’intervention. Voici le résultat quelques mois plus tard…

Message très important à connaitre. Depuis la mise en application de l’arrêté du 3 avril 2014, les communes doivent privilégier les campagnes de stérilisation et d’identification avec remise sur site, au ramassage systématique et au transport des chats vers la fourrière. Les maires doivent donc en principe justifier de leur recours à la fourrière et de leur refus à mettre en œuvre un programme de stérilisation. Ils ne sont plus en droit de refuser la main tendue des associations qui proposent des actions de terrain.

Merci à Brigitte, Coralie, Audrey, Mathilde et Pauline pour leur aide sur cette intervention et pour cette vidéo de sensibilisation. Merci au monsieur de s’occuper des chats et à la mairie de ce village d’avoir immédiatement accepté l’aide de l’association et d’avoir financé la stérilisation des chats.

La Ville de Pessac s’engage

La Ville de Pessac mène aux côtés de l’Ecole du Chat Libre de Bordeaux un travail d’investigation sur son territoire afin d’identifier les différents foyers de chats errants.

Grâce à ce partenariat et au soutien de la fondation 30 Millions d’amis, en 2021, une vingtaine de chats seront stérilisés et identifiés notamment sur le campus universitaire et dans la zone de Pessac-Bersol. Des bénévoles vont être formés à attraper les chats, puis l’École du Chat Libre se chargera de leur identification et de leur stérilisation.

Cette année, l’objectif est également d’identifier les autres foyers de chats errants sur la commune, afin de déterminer combien pourront être récupérés, identifiés et stérilisés en 2022. Si vous avez connaissance de foyers,  remplissez le formulaire sur le site de la ville ou n’hésitez pas à contacter la Direction de la Transition écologique et solidaire au 05 57 93 65 15 ou à accueil-transitionecologique@mairie-pessac.fr

Jamais sans ma mère !

L’École du Chat Libre de Bordeaux est sollicitée chaque année pour, entre autres, récupérer des chatons nés de chattes errantes. Quand les conditions le permettent, elle place en famille d’accueil les chatons sevrés à la condition que leur mère ait été stérilisée au préalableSans cela, celle-ci continuera à se reproduire. Les nouvelles générations de chatons qui naîtront n’auront pas forcément la même chance que leurs aînés. En outre, les gestations à répétition sont épuisantes pour ces chattes qui ont déjà des conditions de vie difficiles. Une fois stérilisées, elles auront une vie plus sereine et seront mieux acceptées par les riverains sur leur territoire.

De même, quand une chatte et ses chatons ne sont pas en danger sur leur lieu de vie, l’association préfère attendre que les chatons soient suffisamment autonomes avant de les retirer à leur mère. Ils grandissent ainsi en recevant du lait maternel et la base de l’éducation féline par leur mère, ce qui est primordial pour leur santé et leur équilibre psychique. Le moment venu, la chatte (sauvage) est capturée pour être stérilisée. Les chatons sont alors placés en famille d’accueil.

Fragiles et mignons, les chatons ont beaucoup de succès, surtout en hiver et au printemps, périodes durant lesquelles ils sont moins nombreux et la demande pour leur offrir un foyer est forte. Certes, les premiers nés de l’année seront rapidement adoptés. Par contre, les portées atteignant l’âge de 2 mois en plein été auront plus de difficultés à trouver une place en accueil dans une association mais aussi une famille adoptive. À l’automne, ils seront (déjà) considérés comme trop grands par beaucoup et les plus jeunes leur feront de l’ombre. D’où l’importance de faire stériliser leur mère au plus tôt afin d’éviter des portées supplémentaires alors qu’il y a déjà trop de naissances non désirées. Il est important de rappeler qu’il y a, dans tous les cas, beaucoup plus de chats en quête d’un foyer, que de familles pour les adopter. Il n’y a donc malheureusement pas de solutions pour tous ceux qui naissent.

En outre, porter assistance aux chats errants, c’est œuvrer pour améliorer les conditions de vie de tous. Les mères sauvages des chatons tous mignons qui font chavirer les cœurs (et les esprits) méritent tout autant qu’on se préoccupe de leur sort. Non seulement les chattes se fatiguent à enchaîner les portées, mais elles seront aussi moins à même de bien s’occuper de leurs chatons si elles sont trop malades ou affaiblies. C’est pourquoi l’association met un point d’honneur à faire stériliser les mères des chatons qu’elle récupère. Sauver une portée sans se soucier de ceux qui viendront par la suite, ce n’est en rien un moyen suffisant pour diminuer la misère des chats des rues.

Des cages-trappe pour leur bien

Quand on respecte une procédure bien intégrée par tous nos bénévoles (les nouveaux reçoivent une formation sur le terrain avant de devenir autonomes), la cage-trappe ou cage-piège est le meilleur moyen d’attraper un chat errant, craintif ou sauvageon, dans le but de le faire stériliser.

Tenter d’attraper ceux qui semblent les moins sauvages « à la main » est bien plus traumatisant pour eux qui passent leur temps à éviter le contact avec l’être humain, et bien plus dangereux pour les bénévoles. 

Au moment où la cage-trappe se referme, surpris, les chats peuvent prendre peur, mais ils se calment aussitôt qu’on recouvre la cage d’un linge. Ensuite, le transport chez le vétérinaire et la convalescence post-opératoire leur procurent bien entendu inévitablement du stress. 

Toutefois, il faut avoir à l’esprit que l’inconfort engendré par ces quelques jours de stérilisation et de soins est bien peu comparé à ce qu’ils vivent dans la rue tous les jours quand leurs hormones dictent leur conduite : bagarres, errance en quête d’accouplement, dangers de la rue…

Mais une fois leur forme retrouvée et relâchés sur leur lieu de vie, ils oublieront bien vite cette mésaventure et reprendront leur vie d’avant, en bien meilleure forme, plus sédentaires et moins bagarreurs, et nourris par des personnes bienveillantes.