Étiquette : Sauvetage

SOS jardin d’accueil

Nous lançons un gros SOS pour un groupe de chats stérilisés à l’avenir incertain, vivant actuellement dans une petite commune du sud Gironde.

Des bénévoles étaient intervenues en 2020, pour capturer et faire stériliser cet important groupe de chats. Malheureusement, la personne qui s’en occupait est décédée récemment, et il ne sera bientôt plus possible d’accéder au terrain pour continuer à les nourrir.

Il resterait actuellement une vingtaine de chats très craintifs. Nous cherchons des personnes acceptant de prendre 1 ou 2 chats sur leur terrain afin de leur offrir nourriture et sécurité.

Un abri de jardin (ou un garage, une cabane, une grange, une dépendance, etc…) est préférable pour garder les chats enfermés quelques temps pour qu’ils s’habituent à leur nouvel environnement. Une fois en liberté, ils reviendront vraisemblablement s’y réfugier, y dormir et y manger. 

Quelle que soit la taille de votre terrain, il vous faudra procurer à vos protégés de l’eau fraîche à volonté et des repas

Ils vivront ainsi aux alentours, sans danger immédiat pour eux, ni pour le voisinage (un chat stérilisé est pacifique). Chaque fois que vous les apercevrez, vous aurez le plaisir de vous dire que vous leur avez sauvé la vie !

Contact : 07.78.90.72.32

Merci pour eux ! ❤️

Jamais sans ma mère !

L’École du Chat Libre de Bordeaux est sollicitée chaque année pour, entre autres, récupérer des chatons nés de chattes errantes. Quand les conditions le permettent, elle place en famille d’accueil les chatons sevrés à la condition que leur mère ait été stérilisée au préalableSans cela, celle-ci continuera à se reproduire. Les nouvelles générations de chatons qui naîtront n’auront pas forcément la même chance que leurs aînés. En outre, les gestations à répétition sont épuisantes pour ces chattes qui ont déjà des conditions de vie difficiles. Une fois stérilisées, elles auront une vie plus sereine et seront mieux acceptées par les riverains sur leur territoire.

De même, quand une chatte et ses chatons ne sont pas en danger sur leur lieu de vie, l’association préfère attendre que les chatons soient suffisamment autonomes avant de les retirer à leur mère. Ils grandissent ainsi en recevant du lait maternel et la base de l’éducation féline par leur mère, ce qui est primordial pour leur santé et leur équilibre psychique. Le moment venu, la chatte (sauvage) est capturée pour être stérilisée. Les chatons sont alors placés en famille d’accueil.

Fragiles et mignons, les chatons ont beaucoup de succès, surtout en hiver et au printemps, périodes durant lesquelles ils sont moins nombreux et la demande pour leur offrir un foyer est forte. Certes, les premiers nés de l’année seront rapidement adoptés. Par contre, les portées atteignant l’âge de 2 mois en plein été auront plus de difficultés à trouver une place en accueil dans une association mais aussi une famille adoptive. À l’automne, ils seront (déjà) considérés comme trop grands par beaucoup et les plus jeunes leur feront de l’ombre. D’où l’importance de faire stériliser leur mère au plus tôt afin d’éviter des portées supplémentaires alors qu’il y a déjà trop de naissances non désirées. Il est important de rappeler qu’il y a, dans tous les cas, beaucoup plus de chats en quête d’un foyer, que de familles pour les adopter. Il n’y a donc malheureusement pas de solutions pour tous ceux qui naissent.

En outre, porter assistance aux chats errants, c’est œuvrer pour améliorer les conditions de vie de tous. Les mères sauvages des chatons tous mignons qui font chavirer les cœurs (et les esprits) méritent tout autant qu’on se préoccupe de leur sort. Non seulement les chattes se fatiguent à enchaîner les portées, mais elles seront aussi moins à même de bien s’occuper de leurs chatons si elles sont trop malades ou affaiblies. C’est pourquoi l’association met un point d’honneur à faire stériliser les mères des chatons qu’elle récupère. Sauver une portée sans se soucier de ceux qui viendront par la suite, ce n’est en rien un moyen suffisant pour diminuer la misère des chats des rues.

Des nouvelles de Rikiki

Pris en charge avec ses frères et sœurs par l’association vers la mi-juillet, Rikiki a sombré dans un état de santé préoccupant pendant près de 2 semaines. Au plus mal pendant de longues journées, il restait prostré et extrêmement maigre contrairement à ses frères qui grossissaient chaque jour un peu davantage. Malgré les bons soins de sa famille d’accueil transformée en infirmière pour l’occasion et un suivi vétérinaire étroit, nous pensions chaque jour qu’il ne survivrait pas jusqu’au lendemain. C’était sans compter sa bonne étoile ni son envie de vivre ! Il semblerait que Rikiki ait passé un cap et soit enfin sorti d’affaire ! 

Son histoire et celle de ses compagnons d’infortune ont inspiré un article récent sur le danger de la rue pour les milliers de chatons y naissant chaque année et sur la manière d’éviter la mort cruelle de tant d’entre eux par la stérilisation préventive des adultes errants.
À lire : De nombreux chatons en danger dans la rue

Nous espérons que la rémission de Rikiki sera définitive et qu’il vivra une longue et belle vie au sein d’une famille adoptive aimante. 

De nombreux chatons en danger dans la rue

En juillet, une bénévole s’est rendue chez une personne âgée dépassée par la vitesse de reproduction des chats errants qu’elle nourrit par pitié ; 12 adultes (dont 7 femelles !) ont été stérilisés. Sur les 14 chatons nés cette année, 9 ont été recueillis par l’association, alors que le nombre de places en accueil était déjà très réduit ; 5 autres ont été adoptés par des personnes du voisinage.

Les chatons : premières victimes de la misère féline

Sans l’intervention de cette bénévole, l’avenir de ces chatons de 2 mois aurait été très incertain. Ils étaient en effet tous très maigres, d’un poids moyen de 500 g alors qu’ils auraient dû peser le double à cet âge. 

L’un des chatons, que nous avons baptisé Rikiki, nécessite des soins et un suivi important au jour le jour. Il s’alimente peu, est donc très affaibli et reste prostré la plupart du temps, malgré les sollicitations incessantes de sa famille d’accueil pour le nourrir et l’hydrater. Nous ne sommes pas certains de réussir à le sauver en dépit d’un suivi vétérinaire. Livré à lui-même dans la nature, il n’aurait pas survécu très longtemps avec l’apparition des fortes chaleurs.

Un autre chaton surnommé Rififi se révèle être très sauvage. Nous allons essayer au maximum de le socialiser. Sinon, nous lui chercherons une famille qui le gardera dedans le temps qu’il grandisse et le laissera ensuite libre d’aller dans le jardin, à sa guise.

Rikiki
Jardin daccueil

Stérilisation et réduction du nombre de naissances

Toute cette misère aurait pu être évitée si ces chats avaient été stérilisés avant les chaleurs des femelles au printemps. Heureusement, d’autres petits malheureux ne naîtront plus dans ce groupe de chats. Et ce, grâce à la ténacité de la bénévole qui a attrapé toutes les femelles du groupe, mais aussi les mâles, pour les faire stériliser.

Les places en famille d’accueil étant très limitées, l’association ne peut pas répondre favorablement à toutes les demandes de prises en charge de chatons qu’elle reçoit. Par conséquent, nombreux sont ceux qui restent dans la rue et n’y survivent pas, comme en témoigne l’histoire du petit Roulis. Toute la motivation et l’énergie des bénévoles de l’École du Chat servent un seul but : intervenir au plus tôt. Il faut stériliser un maximum de chats errants avant les naissances de chatons, afin de limiter autant que possible le nombre de ces petits malheureux squelettiques et malades qui connaissent le pire avant même de commencer à vivre.

À lire aussi : STOP à la misère des chats errants : la stérilisation comme seul remède !

Hommage à Roulis

Roulis, chaton de 2 mois et demi, n’a pas eu la chance de pouvoir grandir ni d’avoir une belle et heureuse vie. Aussitôt né et presque aussitôt décédé !

Son combat contre la maladie

Roulis est apparu du jour au lendemain sur un vaste site sur lequel nos bénévoles intervenaient pour capturer les chats en vue de leur stérilisation. Il était seul et affamé, devant braver le temps changeant et peu clément du mois de mai.

La semaine qui a suivi, Roulis a fait l’objet d’une surveillance quotidienne afin de lui assurer le gîte (cabane) et le couvert mais aussi pour tenter d’identifier sa mère. Malheureusement, celle-ci n’est jamais revenue le voir et Roulis, alors âgé de seulement 1 mois et demi, a donc été pris en charge par l’association.

À son arrivée, il ne pesait que 467 grammes et avait de la diarrhée causée par des parasites intestinaux. Soigné et nourri, Roulis a pris du poids petit à petit et paraissait au premier abord être un chaton comme les autres. Ce n’était malheureusement pas le cas : Roulis avait un problème neurologique et une grosseur sur la lèvre supérieure inopérable au vu de son jeune âge et de sa corpulence.

Malgré tous les soins, l’attention, l’amour qui lui ont été donnés, son combat contre la mort a échoué et il n’a pas survécu. L’abandon de Roulis par sa mère a alors pris tout son sens : le sachant condamné, elle a dû s’en séparer pour pouvoir assurer sa propre survie. En effet, la vie est rude et sans pitié dans la rue, et c’est la loi du plus fort qui s’applique.

Un laissé-pour-compte parmi tant d'autres

Dans son malheur, Roulis a eu la chance d’être trouvé et pris en charge. Il a pu bénéficier de soins, de la chaleur d’un foyer où il n’a manqué de rien. Il est mort entouré et sans souffrance, ce qui n’est tristement pas le cas de beaucoup d’autres chatons nés dans la rue qui, eux, meurent seuls, tapis, effrayés et pour la plupart dans une longue agonie s’ils sont malades. Ce sont des victimes collatérales de naissances non contrôlées et anarchiques par des chattes non stérilisées qui peinent déjà à survivre elles-mêmes.

Comme il n’y a pas suffisamment de familles pouvant accueillir tous les chatons naissant chaque année dans la rue, la stérilisation des adultes avant qu’ils ne se reproduisent est le seul moyen efficace d’éviter de telles situations de souffrance. C’est pourquoi l’École du Chat Libre de Bordeaux martèle ce message fondamental à longueur d’année : il ne faut pas attendre que les femelles errantes ramènent leurs chatons au point de nourrissage pour se préoccuper de les faire stériliser ! Il faut à tout prix agir en amont afin d’éviter des naissances supplémentaires et réduire ainsi la misère féline !

Roulis n’est malheureusement pas le seul chaton dont nous avons pris soin, que nous avons choyé, aimé et dont nous avons dû assister impuissants à la mort. C’est à chaque fois un crève-cœur ! N’oublions pas que les animaux sont reconnus comme des êtres vivants doués de sensibilité, ce qui veut dire qu’eux aussi ont peur, faim, froid, et mal. Tout être vivant devrait avoir droit à une vie digne et ne pas être ignoré !

Roulis était un petit chat plein de tendresse et d’affection, appréciant les câlins, démontrant un besoin de contact manifeste. Malgré son passage éclair sur Terre, il laissera une trace indélébile et son souvenir restera à jamais dans nos mémoires.

Ninou

Ce soir une autre étoile brillera dans le ciel  Ninou 
malgré tous les soins qu’on lui a apporté avec ses vétos, malgré plusieurs traitements, son état ne cessait de se dégrader et il a fallu prendre la décision d’abréger ses souffrances 
merci à Mathilde qui l’a accompagné aujourd’hui, merci à Myriam et sa famille (la famille d’accueil) qui s’en sont très bien occupé et l’ont chouchouté depuis plusieurs mois

Le combat de Ninou

Dans une asso tout n’est pas positif malheureusement, beaucoup de choses se passent en coulisses …
Ninou, jeune chat positif FIV, n’est hélas pas au top de sa forme depuis plusieurs semaines, nous l’avons donc pour l’instant retiré de l’adoption (ainsi que son copain Pitou car nous pensons qu’il est important pour Ninou d’avoir son copain à ses côtés dans cette période difficile).
Sa famille d’accueil est aux petits soins pour lui, en collaboration étroite avec la vétérinaire et bien sûr avec les responsables de l’asso. 
Nous espérons qu’il va réussir à remonter la pente  en tout cas nous faisons tout pour l’aider